Correspondance avec Dame Aestia
Noble Dame,
Il va sans dire que je dois tout d’abord me rappeler à votre mémoire car notre rencontre fut particulièrement brève. Nous avons eu le plaisir de parler de la santé du Baron et des vos Terres natales, et nos échanges en sont restés à peu de choses près à cela. Vous n’excuserez peut-être pas ma rudesse, mais sachez que mon caractère s’est forgé en cette baronnie, dans d’obscurs recoins d’ateliers, aux seules lueurs des forges, loin des lumières des Cours et des discussions mondaines. Je manque donc de ce que vous appellerez finesse, ou tact, ou peu m’importe, et si je n’ai pas le loisir de vous en offusquer, peut-être trouverez-vous un plaisir ironique à converser avec moi.
Depuis quelques jours, les prémices d’un renouveau se lèvent sur la Baronnie de Cadwällon. Il nous faudra saisir notre chance, lorsqu’elle se présentera, d’agir avec discernement et promptitude pour que cette flamme naissante ne s’éteigne pas et embrase nos âmes avec vigueur. Soyez à nos côtés ! Vous savez d’ores et déjà que le Baron est sur la voie de la rémission. Cependant les attaques sournoises de nos ennemis ne manquent pas. Savez-vous s'il existe des remèdes à la mélancolie dont est atteind le Royaume Urguémand ? Nous sommes ici cernés par des baronnies aux destins tragiques... Et nous sommes également frappés de maux terribles: la Grande Forge ne ressemble plus guère qu'à un cimetière maudit. Elle a connu la visite de forces néfastes, qui contaminent toute chose. On nomme ce mal « Pestemétal ». Il touche aussi Hommes et Saisonins. Ceux qui ont porté ce mal dans la Forge de Cadwällon chassaient un Phénix, lequel a trouvé refuge dans une tour du Quartier des Clochers, voisine de la vôtre, pour y mourir... Et renaïtre !
Réfléchissez, je vous prie, à la possibilité d'unir nos forces. Si cette proposition vous semble ridicule, c'est que vous nous mésestimez. J'ose espèrer que vous ne commettrez pas un tel contresens.Acceptez, Dame Aestia, l'expression de ma sincère sympathie.
Héron.
Il va sans dire que je dois tout d’abord me rappeler à votre mémoire car notre rencontre fut particulièrement brève. Nous avons eu le plaisir de parler de la santé du Baron et des vos Terres natales, et nos échanges en sont restés à peu de choses près à cela. Vous n’excuserez peut-être pas ma rudesse, mais sachez que mon caractère s’est forgé en cette baronnie, dans d’obscurs recoins d’ateliers, aux seules lueurs des forges, loin des lumières des Cours et des discussions mondaines. Je manque donc de ce que vous appellerez finesse, ou tact, ou peu m’importe, et si je n’ai pas le loisir de vous en offusquer, peut-être trouverez-vous un plaisir ironique à converser avec moi.
Depuis quelques jours, les prémices d’un renouveau se lèvent sur la Baronnie de Cadwällon. Il nous faudra saisir notre chance, lorsqu’elle se présentera, d’agir avec discernement et promptitude pour que cette flamme naissante ne s’éteigne pas et embrase nos âmes avec vigueur. Soyez à nos côtés ! Vous savez d’ores et déjà que le Baron est sur la voie de la rémission. Cependant les attaques sournoises de nos ennemis ne manquent pas. Savez-vous s'il existe des remèdes à la mélancolie dont est atteind le Royaume Urguémand ? Nous sommes ici cernés par des baronnies aux destins tragiques... Et nous sommes également frappés de maux terribles: la Grande Forge ne ressemble plus guère qu'à un cimetière maudit. Elle a connu la visite de forces néfastes, qui contaminent toute chose. On nomme ce mal « Pestemétal ». Il touche aussi Hommes et Saisonins. Ceux qui ont porté ce mal dans la Forge de Cadwällon chassaient un Phénix, lequel a trouvé refuge dans une tour du Quartier des Clochers, voisine de la vôtre, pour y mourir... Et renaïtre !
Réfléchissez, je vous prie, à la possibilité d'unir nos forces. Si cette proposition vous semble ridicule, c'est que vous nous mésestimez. J'ose espèrer que vous ne commettrez pas un tel contresens.Acceptez, Dame Aestia, l'expression de ma sincère sympathie.
Héron.